Suku Mijar est née dans la caste des Dalits au Népal. Aux yeux de la société, cela fait d’elle une intouchable.

Un rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme indique qu’au moins 250 millions de personnes dans le monde souffrent d’une « discrimination choquante et déshumanisante fondée sur la caste et les systèmes similaires de statut social héréditaire. » Pour Suku et les autres Dalits, cela signifie des violations importantes et même violentes des droits de l’homme, des droits civils et politiques, de la participation sociale et culturelle et de l’accès aux opportunités économiques.

Dans le village Dalit très reculé de Suku, l’oppression de la pauvreté expose les membres à l’exploitation et à de profondes souffrances. Suku et son mari étaient incapables de gagner assez ou de cultiver suffisamment pour nourrir leur famille au quotidien. Au-delà de la survie quotidienne, rien n’était possible.

Psaume 82 dit : « Dieu préside le tribunal du ciel. » (Ps. 82:1a, NLT) C’est en tant que juge céleste que Dieu donne l’ordre suivant : « Rendez justice au pauvre et à l’orphelin ; défendez les droits de l’opprimé et de l’indigent. Sauvez les pauvres et les impuissants, délivrez-les de l’emprise des gens méchants. » (Ps. 82:2-3, NLT)

Grâce à un partenariat avec la Banque canadienne de grains, et à votre soutien, notre église, par l’intermédiaire d’ADRA, est en mesure de suivre ce commandement. Le projet FOSTER-II d’ADRA a permis de former un groupe dans le village de Suku pour assurer des perspectives économiques en améliorant l’élevage des animaux et en établissant un accès à un système d’épargne et de crédit. Suku a rejoint le groupe d’éleveurs de chèvres où elle a reçu une formation sur les meilleurs soins et bonnes pratiques pour des chèvres en bonne santé et fécondes. Elle a reçu deux chèvres du projet pour commencer à élever son propre troupeau.

Elle a également joint un groupe d’épargne et de crédit. Grâce à ce groupe, Suku pouvait obtenir du crédit auprès du groupe lorsqu’elle en avait besoin.

« Je n’avais pas d’argent pour acheter des chèvres, mais depuis que je suis membre du groupe, j’ai pu obtenir un prêt et accroître la taille du troupeau », raconte Suku. Avec le prêt, elle a acheté cinq chèvres supplémentaires.

Les deux chèvres reçues dans le cadre du projet ont chacune donné naissance à un chevreau. Selon les règles du projet, Suku a donné ces chevreaux à d’autres membres de la communauté pour les aider avec leurs propres troupeaux.

Suku a maintenant de grands espoirs pour son avenir – une perspective dont peu de Dalits peuvent se prévaloir actuellement. « Je suis maintenant convaincue que l’élevage des chèvres peut me rapporter gros. Je suis heureuse pour l’avenir de ma famille, en particulier celui de mes enfants. Je suis très reconnaissante au projet d’avoir apporté tous ces changements dans ma vie. »

Le travail d’ADRA, permet de donner des perspectives économiques aux familles et de les sortir de la pauvreté, mais aussi de les préserver de dangers graves. Merci de permettre à notre église, par le biais d’ADRA, d’assurer la justice pour les pauvres et de défendre les droits des opprimés et des démunis dans des endroits aussi éloignés qu’une communauté dalit dans le Népal rural.