Esan vit à Scarborough, en Ontario, avec son mari et sa fille de quinze mois. Son mari et elle avaient tous deux un emploi et se portaient bien. Ils étaient en mesure de rencontrer tous leurs engagements financiers.

Puis il y a eu la COVID-19 et, comme beaucoup d’autres au Canada, son mari et elle ont tous deux perdu leur emploi.

Heureusement, des dispositions ont finalement été prises afin que son mari puisse continuer à travailler de la maison, mais sans possibilité de garderie pour leur bébé, Esan n’a pas pu reprendre le travail.

N’ayant qu’un seul revenu, il leur est difficile de faire face à toutes leurs obligations.

La nourriture qu’elle a pu obtenir du personnel de la banque alimentaire de l’Église adventiste du septième jour de Philadelphie leur a vraiment sauvé la vie.

Esan nous a dit que pour l’instant, la nourriture qu’elle reçoit de la banque alimentaire est leur principale source de subsistance. Elle ne sait pas ce qu’ils auraient fait sans cette aide. Dans la boîte que les bénévoles lui ont fournie, elle trouve des légumes, des conserves, des fruits, du lait et de la nourriture pour bébé.

Elle dit : « En vérité, ils nous donnent de la nourriture saine ici. Je suis particulièrement reconnaissante de la nourriture pour bébés. C’est très cher au magasin, surtout en ce moment! »

Esan a été durement touchée sur le plan personnel par la COVID-19. Elle a perdu deux oncles à cause du virus. Elle nous a dit :

« Je ne pensais pas qu’avec toutes les statistiques, ma famille serait touchée, mais j’ai perdu deux d’entre eux. Je vivais avec un de mes oncles avant de venir ici… donc il était plus comme un père pour moi… nous étions très proches… et puis on m’appelle pour me dire qu’il est parti… même si tu ne connais personne qui en est affecté, tu dois juste t’occuper… avoir des pensées agréables, faire des choses qui vous aideraient à vous sentir moins accablé… c’est ce que j’essaie de faire depuis que j’ai eu la nouvelle mardi, mais ce n’est pas facile… »

Esan a réfléchi aux préjugés sociaux liés au fait d’avoir à se rendre dans une banque alimentaire en temps de besoin :

« Il n’y a vraiment aucune honte à aller dans une banque alimentaire… les gens pensent qu’il faut être vraiment pauvre pour s’y rendre mais je crois qu’une banque alimentaire est un service très important dans une communauté en période de besoin. L’argent que j’économise en allant à une banque alimentaire peut maintement être utilisé pour d’autres fournitures importantes pour mon bébé. »

Ce mois-ci, la nourriture a été complétée par des kits de soins personnels d’ADRA pour lesquels Esan était également très reconnaissante.

ADRA Canada, l’Église adventiste du septième jour au Canada, les services communautaires adventistes et la Division nord-américaine se sont associés pour financer les banques alimentaires à travers le Canada afin qu’elles puissent répondre aux besoins accrus causés par la pandémie de COVID-19.