Lorsque nous pensons au mot wash, nous pensons à ce qu’il signifie en français, c’est-à-dire à l’acte de se laver, de nettoyer quelque chose en utilisant de l’eau et du savon pour enlever de la saleté.

Quand l’Agence adventiste de développement et de secours (ADRA) utilise le terme « WASH », il est plutôt question de l’acronyme pour « WAter, Sanitation and Hygiene », qui se traduit par « eau, installations sanitaires et hygiène ». Les problèmes de type WASH sont des préoccupations de santé publique dans de nombreux pays du monde. Le manque d’eau potable et d’installations sanitaires adéquates ainsi que la négligence hygiénique causent des maladies évitables et même la mort. Sans accès adéquat aux éléments du WASH, les familles peuvent rester coincées dans la pauvreté.

Au Cambodge, ADRA s’efforce depuis plusieurs années d’apporter les avantages du WASH aux communautés de régions difficilement accessibles.

La ville de Siem Réap évoque les impressionnants complexes religieux d’Angkor Wat, les moines bouddhistes en robes orange vif et le marché de nuit animé.

Srib et sa famille, toutefois, vivent loin de la ville touristique dans un village agricole rural. Elle n’est jamais allée à l’école et son mari s’est arrêté à la quatrième année. Sans emploi, subvenir aux besoins de leurs six enfants était une lutte continuelle.

Quand ADRA a lancé le projet dans son village, Srib y a vu l’occasion d’obtenir une vie meilleure pour elle et sa famille. Elle s’est donc jointe au groupe avec enthousiasme. Elle a appris à élever des poules et à cultiver la citrouille, le melon d’hiver, le concombre, la banane, l’aubergine, la mangue et le piment. Et la nourriture qu’elle cultive suffit tout juste à nourrir sa famille.

Les poules et les potagers ont besoin d’eau, alors ADRA s’est assuré qu’un puits soit installé chez Srib. Elle n’a plus besoin d’acheter de l’eau ou d’utiliser le puits d’un voisin. Le sien fournit également assez d’eau pour tous ses autres besoins domestiques, comme la cuisine, la lessive et le nettoyage. ADRA lui a également offert une latrine, étant donné qu’elle et sa famille n’avaient pas les moyens de s’en procurer une eux-mêmes et qu’ils utilisaient les champs comme toilette. La famille de Srib est donc maintenant plus heureuse et en meilleure santé.

Chez ADRA, nous voulons maximiser l’impact que nous avons sur les populations avec lesquelles nous travaillons. C’est pourquoi, autant que possible, nous achetons les matériaux nécessaires à nos projets chez des fournisseurs locaux.

Sarin et sa femme, Sophoan, sont les propriétaires d’une entreprise qui fabrique des puits et des latrines et qui vend également des filtres à eau. Quand ils ont ouvert leur entreprise, il y a six ans, ce n’est pas tout le monde, au sein de leur communauté, qui comprenait l’importance du WASH. Cependant, les séances de sensibilisation d’ADRA ont changé la mentalité des villageois. D’après Sarin, le projet d’ADRA a fait augmenter ses ventes de 70 à 80 %. Il a embauché trois autres personnes, son personnel étant maintenant composé de six employés à temps plein. Ils installent les puits et les latrines à partir des pièces fabriquées dans leur usine. Sarin aime visiter ses clients, car ils sont toujours heureux lorsqu’il vient installer un puits ou une latrine. Même si Sarin et Sophoan ne bénéficient pas directement du projet WASH, leur vie, comme partenaires d’ADRA, en a tout de même été transformée.

Votre soutien généreux au travail d’ADRA améliore réellement la vie de vraies familles dans les populations du Cambodge et du monde entier.