« Les infrastructures sont un pilier de l’éducation, rendant sécuritaire l’environnement d’apprentissage. Elles protègent les élèves de la pluie, du vent et du soleil. »

K. C. Bhojuram, directeur de l’école Kiranchowk Karkidanda dans le district rural de Dhading au Népal, sait de quoi il parle, car le 25 avril 2015, un séisme d’une magnitude de 7,8 a gravement endommagé son école. L’un des bâtiments s’est totalement effondré alors qu’un autre était trop endommagé pour être utilisé. Si le tremblement de terre n’était pas arrivé un samedi, de nombreux élèves y auraient perdu leur vie.

Lorsque les inspecteurs gouvernementaux sont venus pour constater les dommages, seulement trois des classes ont été déclarées sécuritaires. Les autres sont devenues inutilisables.

À une heure et demie de la route asphaltée la plus proche, l’école est située au sein d’une communauté pauvre. Le tremblement de terre avait dévasté une grande partie du pays et il y avait peu de chances que le gouvernement puisse réparer l’école. M. Bhojuram savait aussi que les chances de lever suffisamment de fonds pour reconstruire l’école eux-mêmes étaient nulles.

Depuis la réouverture de l’école, de nombreux élèves ont été hébergés dans des classes temporaires en tôle.

Puis, en mars 2017, ADRA Canada a reçu un cadeau inattendu. Le don venait d’une enseignante qui avait demandé que les fonds servent à la reconstruction au Népal. Et il y avait juste assez d’argent pour construire quatre classes pour l’école de Karkidanda.

Mais la construction de ces classes ne s’est pas faite sans difficulté. Il n’a d’abord pas été facile de trouver des ouvriers qualifiés dans une région aussi éloignée. En plus, le prix du ciment a doublé pendant les travaux. Le caractère isolé de l’école rendait l’acheminement de matériaux difficile. Il y a donc eu des retards, mais avec les bénédictions de Dieu, l’école a été complétée, et conformément au budget!

ADRA croit fermement au principe de « reconstruire mieux ». Les nouvelles salles de classe sont donc construites de manière à rendre le bâtiment résistant aux tremblements de terre.

Kripal a quinze ans. Elle va à l’école Karkidanda depuis dix ans. Dans deux ans, elle espère terminer son secondaire, aller à l’université et obtenir ensuite une maîtrise. Sa classe était dans le bâtiment détruit. Lors de la réouverture de l’école, elle et ses camarades ont été placés dans une structure temporaire faite de tôle et de poteaux de bois. Elle n’arrivait pas à bien se concentrer sur ses études, parce qu’elle entendait ce qui se passait dans les autres classes et que le vent soufflait des feuilles dans son visage.

Sushant a 14 ans. Ses matières préférées sont les mathématiques, les sciences et l’anglais. Il aime les maths parce qu’il prend plaisir à faire des calculs, les sciences parce qu’il aime en apprendre sur les inventions et l’anglais, parce qu’il aime apprendre une nouvelle langue. Quand il sera grand, il voudrait être ingénieur.

Kripal et Sushant sont deux des élèves qui sont reconnaissants pour les nouvelles salles de classe qui leur permettra d’apprendre en toute sécurité.